Le Nu le Dénudé l’Habillé

Le Nu  Le Dénudé L’ Habillé

Une conférence sur l’histoire du costume avec pour  thème Le Nu le Dénudé l’Habillé

Le Nu le Dénudé l'Habillé

Le Nu le Dénudé l’Habillé

Le nu, le dénudé, l’habillé

Le corps fonde le costume : le rapport au corps, féminin ou masculin, selon les canons de l’esthétique , détermine depuis toujours et pour chaque époque, ce qui peut être montré, ce qui doit être caché, et entre les deux ce qui peut être valorisé ou occulté.

Beauté, séduction, interdits, voire tabous, expliquent ce difficile et délicat antagonisme entre le corps et l’esprit, auquel se superposent l’hygiène, les croyances et, in fine, les techniques de fabrication des vêtements qui ont fait évoluer vers le confort et l’explosion des images…

 Définition de la nudité (selon Wikipédia) :

Comme celles de la pudeur, les conceptions de la nudité ont varié dans le temps et dans l’espace. De nombreuses sociétés humaines perçoivent la nudité comme dangereuse. En zone froide et tempérée, le vêtement est d’abord un élément de protection contre le froid, comme il peut être une protection contre le soleil dans les déserts. Il est aussi porteur de divers marqueurs sociaux relatifs au genre (quand les hommes et les femmes s’habillent différemment), à l’emploi (par exemple, l’uniforme), à la position sociale (par l’exhibition de sa valeur), à l’adhésion à des valeurs (par l’élégance dans un style ou code vestimentaire). En zone tropicale le caractère social et distinctif peut s’exprimer sans vêtements par des peintures corporelles et des tatouages, ainsi que par divers accessoires, et ce qui est pour d’autres une nudité est normal ou parfaitement toléré. Cependant, les missionnaires et administrateurs américains et européens ont fait reculer la nudité des adultes, puis des enfants sur presque toute la planète.Les Grecs de l’Antiquité valorisaient la nudité masculine dans certains contextes : l’adjectif γύμνος (gymnos), dont est dérivé notre gymnaste, signifiait nu. À d’autres époques, pour des motifs exprimés souvent en termes religieux, elle est mal admise voire strictement interdite (ère victorienne au Royaume-Uni, États-Unis). Dans l’art, elle est souvent valorisée des époques classiques à l’époque moderne (peinture, sculpture, puis photographie, dès le xixe siècle), et ce, même si elle n’est pas tolérée par ailleurs :« Des personnes graves qui l’avaient en horreur à l’état vivant, l’admiraient dans le marbre. » De nos jours, la nudité n’est considérée comme normale ou tolérable que dans des moments particuliers de la vie (la toilette, l’accouchement/naissance, toilette mortuaire, morgue/autopsie5, les examens médicaux et gynécologique notamment, vacances estivales, et seul ou dans l’intimité (devant le miroir). Hors de ces contextes, la nudité totale, parce qu’elle ne cache pas les organes génitaux, est souvent assimilée à une invite à la sexualité. Or la sexualité est elle-même très codifiée au sein de tout groupement humain. La plupart des sociétés ont des lois déterminant des interdictions ou des obligations vestimentaires, parfois explicitement en lien avec le contrôle de la reproduction de ses membres.La nudité en public provoque un trouble d’autant plus intense qu’elle est rare. Dans les milieux ou sociétés les plus pudiques, la nudité est une transgression qui pourra être interprétée comme une invite à la fornication.

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